Lumière improviste dans mon cœur
Le chant de l’oiseau vibre dans l’air
Contant ta vie inlassable et généreuse
Et voilà que tout s’habille de beauté
Les mots s’entrechoquent pêle-mêle
Démembrés dans le chaos de l’instant
Le silence absorbe l’ombre
L’oiseau noir s’est brisé l’aile contre la vitre
Mémoire ouverte
Des jours d’adolescence
Des clartés et du bouillonnement
Des heures d’ études au pensionnat
Maintenant les mots s’effacent
au contact de ta joue creuse
Te voilà faible épave
Le vent doux du bonheur
S’est changé en bise de décembre
Qui glace
Ah… parcourir la longue route
Et déjà le jour baisse
Les ailes du pouvoir m’ont épuisée
Ah…saisir la beauté du monde
Et faire le tour de ses mystères
Départ brusque
Qui m’interpelle sans fin
L’œil inquiet scrute le ciel
Si ta vue faiblissait
Grande fût ta vision
Ton corps donna la mesure du temps
Tu connus la pesanteur des choses
Le printemps se verdit en hâte pour toi
L’amour éclaire le passage obscur du temple
Tandis que l’univers
Te ferme tendrement les yeux
Des clameurs se lèvent des pleurs coulent
Pour te célébrer
Ton effervescence bouillonnante
Et tes yeux étincelants
Balayèrent peurs et petitesses
Devant la mort
Courage des heurts
Des bonheurs oubliés
Avec toi
12.05.2015/révisé 30.06.2016
Cécile Comblen
Cécile, c’est toi qui écris de si beaux poèmes. Alors toi, tu n’as pas fini de m’étonner. Ce texte m’a émue aux larmes… Paule
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